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PRISE EN CHARGE DE L' HÉPATITE CHRONIQUE C
Dr Christophe HÉZODE,
Service d'Hépatologie et de Gastroentérologie
CHU Henri Mondor, CRÉTEIL
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Article
du FLYER, Hors-série n°4 Vol. 1, Hépatite
C & Usagers de drogues, Septembre 2006.
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1.
Généralités |
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La
prise en charge des malades atteints d'hépatite chronique
C évolue rapidement en raison d'une meilleure connaissance
des paramètres liés à la progression
de la maladie, de la mise au point de nouvelles techniques
d'évaluation de la sévérité
de la maladie et des progrès thérapeutiques
récents.
L'hépatite chronique C est un problème de
santé publique en France. Une étude réalisée
en 2003 et 2004 auprès d'environ 15000 assurés
sociaux du régime général a permis
l'estimation de sa prévalence en France (1).
Elle
est de 0,86%, similaire à celle observée il
y a 10 ans. Elle est plus élevée chez les
personnes bénéficiant d'une CMU (2,65% versus
0,76%) et la tranche d'âge pour laquelle la prévalence
est la plus élevée est 40-50 ans.
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L'incidence
de l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC)
est principalement influencée par les nouvelles infections
acquises par les usagers de drogue par voie intraveineuse.
Ainsi, on estime que le nombre annuel de nouvelles infections
par le VHC est compris entre 2700 et 4400.
… La prévalence de l'hépatite C est
de 0,86%,.. le nombre annuel de nouvelles infections par
le VHC est compris entre 2700 et 4400…
Une sérologie de dépistage de l'hépatite
C doit être réalisée en cas de :
a) symptômes : asthénie, augmentation des transaminases
même si minime
b) présence d'un facteur de risque (dépistage
ciblé).
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Les
personnes à dépister |
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Selon
les recommandations de l'ANAES, il est prioritaire de dépister
les personnes :
- ayant eu une expérience même brève de
toxicomanie intraveineuse ou per-nasale ;
- ayant reçu une transfusion sanguine avant 1991 ;
- ayant eu un tatouage, un piercing, de l'acupuncture ou de
la mésothérapie ;
- ayant eu des actes médicaux invasifs en particulier
avant 1997 ;
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étant incarcérées ou ayant eu un épisode
d'incarcération ;
- originaires de pays de forte endémie (Afrique, Asie,
Moyen Orient, Amérique du sud) ;
- enfant né de mère infectée par le VHC;
- partenaires sexuels d'une personne virémique pour
le VHC;
- membres de l'entourage familial d'une personne infectée
par le VHC.
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Génotypes
et fibrose |
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Le
VHC est caractérisé par une variabilité
génétique liée à une évolution
Darwinienne du virus. L'analyse phylogénique des
séquences des souches virales isolées dans
le monde entier a permis d'identifier 6 principaux groupes
de virus, appelés génotypes et numérotés
de 1 à 6. Habituellement, Il existe une relation
entre le génotype et le mode de contamination du
virus.
Le
génotype est un facteur important de la réponse
au traitement antiviral mais ne semble pas influencer l'histoire
naturelle de l'infection par le VHC (2).
Après la contamination par le VHC par voie sanguine,
l'hépatite aiguë est presque toujours asymptomatique
et un passage à la chronicité de l'infection
s'observe dans 50 à 80% des cas.
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La
sévérité des lésions du foie due
à l'infection chronique par le VHC est liée
à la progression de la fibrose qui aboutit à
une modification majeure de l'architecture du foie qu'est
la cirrhose (2). Plusieurs facteurs indépendants qui
favorisent la progression de la fibrose au cours de l'hépatite
chronique C ont été identifiés : âge
> 40-50 ans, sexe masculin, consommation d'alcool >
30 g/j (3 verres d'alcool) chez l'homme et > 20 g/j chez
la femme (3), surpoids, consommation quotidienne de cannabis
(4), activité histologique. Il est important de noter
que les facteurs liés au virus (le génotype
et la charge virale) ne sont pas corrélés à
la progression de la fibrose. Ainsi, il est inutile de prescrire
une charge virale pour évaluer la gravité ou
l'évolutivité de l'hépatite chronique
C..
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Cirrhose |
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…une
consommation d'alcool > 30 g/j (3 verres d'alcool) chez
l'homme et > 20 g/j chez la femme est un facteur de progression
de la fibrose…
C'est au stade de cirrhose que surviennent les complications
responsables de la morbidité, de la mortalité
de l'infection par le VHC : la décompensation de la
cirrhose (3 à 5% des cas par an) et le carcinome hépatocellulaire
(CHC), (2 à 4% par an). En France, l'hépatite
chronique C est la deuxième cause de cirrhose et de
carcinome hépatocellulaire après la consommation
excessive d'alcool.
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…En
France, l'hépatite chronique C est la deuxième
cause de cirrhose et de carcinome hépatocellulaire
après la consommation excessive d'alcool...
Ainsi, la connaissance de l'intensité de la fibrose
est d'un intérêt pronostique important.
Son évaluation permet d'estimer le risque de progression
vers la cirrhose et intervient dans la décision thérapeutique,
notamment en cas d'infection par un génotype difficile
à traiter.
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Evaluation
de la fibrose |
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L'examen
histopathologique du foie réalisé à
partir de la biopsie hépatique reste l'examen de
référence. Il permet également l'évaluation
de l'activité nécrotico-inflammatoire et de
mettre en évidence une éventuelle autre cause
d'hépatopathie chronique (alcool, stéato-hépatite
non alcoolique…). Cependant, le caractère invasif
(morbidité et mortalité exceptionnelles) et
le prix (hospitalisation de jour indispensable) de cet examen
ont conduit à la mise au point d'outils non invasifs
d'évaluation de la fibrose.
Parmi tous les marqueurs sériques de fibrose réalisés
à partir d'une prise de sang, le Fibrotest®,
est actuellement le score le plus utilisé (5).
Il
combine 5 paramètres biochimiques (apolipoprotéine
A1, haptoglobine, alpha 2-macroglobuline, gamma GT et bilirubine
totale). Un score inférieur à 0,1 permet d'éliminer
l'existence d'une fibrose cliniquement significative (=
F2) alors qu'un score supérieur à 0,6 permet
de l'affirmer avec une probabilité de 90%. Ses résultats
peuvent être influencés par d'autres conditions
pathologiques (hémolyse, syndrome inflammatoire,
maladie de Gilbert …).
Une
autre méthode d'évaluation de la fibrose non
invasive consiste en la mesure de l'élasticité
du foie par des méthodes physiques: l'élastométrie
impulsionnelle (Fibroscan®) (6).
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Le principe de cette méthode consiste à mesurer
la vitesse de propagation dans le foie d'une onde de choc
générée à partir d'une simple
" pichenette " au niveau d'un espace intercostal,
en regard du lobe droit du foie. Les principes physiques
sur lesquels elle repose font que l'examen n'est pas réalisable
en cas d'ascite et qu'il est aléatoire chez l'obèse.
La correspondance entre le Fibroscan® et le stade de
fibrose évaluée par la biopsie hépatique
est bonne en cas de fibrose significative (= F2). Cette
méthode est performante pour identifier les malades
qui ont une maladie évolutive qui nécessite
l'instauration d'un traitement antiviral.
Une étude française a confirmé que
la performance diagnostique de ces différents tests
(Fibrotest® et Fibroscan®) était bonne pour
séparer les malades n'ayant pas ou peu de fibrose
(F0, F1) de ceux ayant une fibrose significative (= F2).
En pratique, elle suggère que si deux tests non invasifs
de fibrose sont concordants, la réalisation d'une
biopsie hépatique ne serait pas nécessaire
(7). Ainsi, la combinaison de ces deux tests permettrait
d'éviter la pratique d'une biopsie hépatique
chez 80% environ des malades atteints d'hépatite
C.
…la combinaison de ces deux tests (Fibrotest®
et Fibroscan®) permettrait d'éviter la pratique
d'une biopsie hépatique chez 80% environ des malades
atteints d'hépatite C.
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2.
Traitement actuel |
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L'objectif
du traitement de l'hépatite chronique C est d'éliminer
le virus pour réduire l'activité (nécrose
et inflammation) de la maladie, prévenir la progression
de la fibrose et éviter la constitution d'une cirrhose
et la survenue d'un CHC. Depuis l'identification du virus
en 1989, les modalités et l'efficacité du
traitement ont beaucoup évolué (figure 1).
Le traitement de référence actuel repose sur
l'administration d'IFN pégylé (1 injection/semaine)
et de ribavirine (analogue nucléosidique de la guanosine).
Deux
grandes études multicentriques internationales ont
montré la supériorité de l'association
IFN pégylé-ribavirine sur l'association IFN
standard (3 injections/semaine)-ribavirine (8-9).
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Elles
ont montré également que le génotype
était le facteur le plus important influençant
l'efficacité du traitement.
Une
guérison de l'hépatite était obtenue
chez environ 80% des malades infectés par un VHC
de génotype 2 ou 3 pour 24 semaines de traitement,
alors qu'elle n'était observée que chez environ
50% des malades infectés par un VHC de génotype
1 pour 48 semaines de traitement.
…Une guérison de l'hépatite était
obtenue chez environ 80% des malades infectés par
un VHC de génotype 2 ou 3 pour 24 semaines de traitement,…
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Efficacité
des traitements selon les génotypes |
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Il
existe peu d'études sur l'efficacité de la
bithérapie pégylée pour les génotypes
4, 5 et 6, mais elle semble voisine de celle observée
avec le génotype 1. Ainsi, la décision de
débuter un traitement antiviral repose sur les données
histologiques, en particulier le degré de fibrose,
pour les malades de génotypes 1,4,5,6. La présence
d'une fibrose significative (> F2) est une indication
formelle à instaurer une bithérapie pégylée.
Lorsque
la fibrose est minime ou absente, une simple surveillance
peut être recommandée sauf si l'activité
histologique est modérée ou sévère
(> A2). En revanche, chez les malades de génotypes
2 ou 3 qui ont une forte probabilité d'éradiquer
le virus avec une courte durée de traitement, l'évaluation
du degré de fibrose n'est pas nécessaire pour
prendre la décision de débuter un traitement
antiviral.
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Celui-ci
doit être proposé largement en l'absence de contre-indication
à ces malades. La détermination de l'intensité
de la fibrose est nécessaire en cas de suspicion de
cirrhose pour instituer un dépistage du CHC.
Un autre essai multicentrique international récent
a permis de définir la durée optimale du traitement
et la dose de ribavirine adaptée en fonction du génotype
(figures 2 et 3) (10). Les malades traités par bithérapie
pégylée (a) infectés par un VHC de génotype
1, quelle que soit la charge virale, doivent recevoir 48 semaines
de traitement (Pegasys® 180 µg/semaine) avec une
forte dose de ribavirine adaptée au poids (Copegus®
1 000 mg/jour si < 75kg et 1 200 mg/jour si = 75kg), (b)
infectés par un VHC de génotype 2 ou 3 peuvent
recevoir seulement 24 semaines de traitement, en utilisant
une dose unique de ribavirine (Copegus® 800 mg/jour).
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Chez
les malades infectés par un génotype 1, l'absence
de diminution d'au moins 2 log10 de la charge virale pré-thérapeutique
à la douzième semaine permet de prédire
l'absence de guérison. Ainsi, chez les malades infectés
par un VHC de génotype 1, il est recommandé
d'arrêter le traitement en cas de non réponse
à la douzième semaine.
Cependant,
des alternatives thérapeutiques d'optimisation de
la bithérapie pégylée sont actuellement
en cours d'évaluation. Chez les malades ayant une
fibrose sévère (F3, F4) et pour qui les tentatives
d'éradication virale ont échoué, un
traitement d'entretien par IFN pégylé en monothérapie
(Pegasys® 180 µg/semaine), dont le but est de
prévenir la progression de la fibrose, peut être
proposé, la durée de ce traitement étant
fonction de la réponse biochimique et de la tolérance.
L'IFN pourrait en effet ralentir la progression de la fibrose
par une diminution de l'activité histologique et
par un éventuel effet antifibrosant direct.
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Pour
tous les malades, une recherche qualitative de l'ARN viral
doit être effectuée en fin de traitement et 6
mois après l'arrêt de celui-ci pour affirmer
ou non la guérison. Lorsque l'ARN est indétectable
6 mois après l'arrêt du traitement, il le reste
dans pratiquement 99% des cas 5 ans après (11). Les
rares cas de positivité sont soit secondaires à
une erreur de biologie moléculaire soit à une
probable nouvelle contamination notamment chez les usagers
de drogue.
La figure 4 résume les principaux effets secondaires
de la bithérapie pégylée. La tolérance
est parfois difficile surtout pour des traitements de plus
de 6 mois. Elle peut retentir sur la vie familiale, sociale
et professionnelle et nécessiter une prise en charge
pluridisciplinaire (médecin généraliste,
assistante sociale, psychologue, accompagnement thérapeutique)
et parfois à un recours à un mi-temps thérapeutique
ou à un arrêt de travail transitoire.
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3.
Traitements futur |
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On
peut prévoir prochainement une optimisation de la bithérapie
pégylée. Celle-ci pourrait consister en une
diminution de la durée du traitement chez des malades
" faciles " à traiter, si une réponse
virologique précoce, définie par l'absence de
détection de l'ARN viral par PCR qualitative (<
50 UI/ml) à la quatrième semaine, est obtenue.
Trois études préliminaires non randomisées
sur un faible nombre de malades ont suggéré
que la durée du traitement, en l'absence de fibrose
sévère (F3, F4) chez des malades infectés
par un VHC de génotype 2 ou 3, pourrait être
de 12 à 16 semaines en cas de réponse virologique
précoce (12-13-14).
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Cependant,
les résultats d'une grande étude internationale
randomisée ne confirment pas la tendance observée
par les études préliminaires antérieures
(15).
Cette
étude ne permet pas de définir une population
de malades chez laquelle la présence d'une réponse
virologique précoce pourrait aboutir au raccourcissement
du traitement. Ainsi, la durée du traitement pour
les malades de génotypes 2 ou 3 est de 24 semaines
et l'évaluation de la réponse virologique
précoce à la quatrième semaine n'est
pas à ce jour indiquée.
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Résultats
d'études |
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Deux
études ont montré que chez les malades infectés
par un génotype 1 avec une charge virale faible (<
600 000 UI/mL), la durée du traitement peut être
raccourcie à 24 semaines en cas de réponse
virologique précoce à la quatrième
semaine (16-17). Cette diminution de la durée du
traitement est envisageable chez 25% à 30% de ces
malades.
A l'inverse, chez les malades " difficiles " à
traiter (génotype 1 ou 4, rechuteurs ou non répondeurs
à une bithérapie pégylée), la
durée du traitement pourrait être prolongée
à 72 semaines en particulier si la réponse
virologique est lente.
Des
doses plus fortes ou une administration bi-hebdomadaire
d'IFN pégylé, des doses plus importantes ou
l'obtention d'une concentration sanguine suffisante de ribavirine,
parfois grâce à l'administration concomitante
d'érythropoïétine, pourraient également
donner des chances supplémentaires de guérison.
Toutes
ces hypothèses sont en cours d'investigation dans
des essais thérapeutiques.
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Des
inhibiteurs spécifiques du VHC (antiprotéase,
antipolymérase) ont été testés
en monothérapie avec une efficacité variable
permettant d'obtenir une chute de virémie de 0,8
log10 à 4 log10 en 15 jours.
Le
problème majeur de ces molécules dotées
d'une puissante activité antivirale est la survenue
de mutations conférents une résistance à
la molécule. Ainsi, la prescription de ces molécules
en monothérapie n'est pas envisageable et des essais
en association avec de l'IFN sont en cours. Toutes ces hypothèses
sont en cours d'investigation dans des essais thérapeutiques.
Des inhibiteurs spécifiques du VHC (antiprotéase,
antipolymérase) ont été testés
en monothérapie avec une efficacité variable
permettant d'obtenir une chute de virémie de 0,8
log10 à 4 log10 en 15 jours. Le problème majeur
de ces molécules dotées d'une puissante activité
antivirale est la survenue de mutations conférents
une résistance à la molécule. Ainsi,
la prescription de ces molécules en monothérapie
n'est pas envisageable et des essais en association avec
de l'IFN sont en cours.
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4.
En pratique |
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La
figure 5 résume la prise en charge des malades atteints
d'hépatite chronique C en fonction de l'actualisation
des conclusions des conférences de consensus française
et américaine de 2002 (18-19).
La première étape, quel que soit le taux d'ALAT,
est la détermination du génotype. En cas de
génotypes 2 ou 3, l'indication de traitement est large
en raison de la probabilité de guérison et de
la durée courte du traitement. L'évaluation
de la fibrose n'est pas obligatoire sauf s'il existe des arguments
en faveur d'une fibrose sévère (dépistage
du CHC à prévoir). En cas d'infection par un
génotype 1 (étendue aux génotypes 4,
5, 6), l'évaluation de la fibrose par une biopsie hépatique
ou par des tests non invasifs est obligatoire.
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L'indication
du traitement est formelle si la fibrose est significative
(= F2) et une évaluation de la réponse virologique
à la douzième semaine de traitement sera réalisée.
En cas d'hépatite minime, l'absence de traitement
et une surveillance clinico-biologique seront recommandées.
Néanmoins,
cette décision est à moduler par la prise
en compte de facteurs cliniques individuels (altération
de la qualité de vie, âge, consommation d'alcool,
usage de drogue, état psychiatrique, manifestations
extra-hépatiques) et la motivation du malade.
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Références |
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Enquête InVS
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Paris 2004.
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plus ribavirin compared with interferon alfa-2b plus ribavirin
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